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Culture et histoire du Tibet

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Moines novices, Tibet

Annexé à la Chine depuis les années 1950, le Tibet a vécu ces dernières décennies de profonds bouleversements, ce qui a forcé de nombreux Tibétains à s’exiler dans d’autres pays, souvent dans la région de l’Himalaya. Longtemps inaccessible, le Tibet est désormais ouvert aux visiteurs étrangers. La région a depuis toujours représenté un territoire de convoitise par les proches puissances comme l’Inde ou la Chine. De tradition bouddhiste, la région a pu garder certains de ses trésors hérités du passé. Lhassa, la capitale du Tibet, représente la ville sainte. Ancienne demeure des Dalaï-lamas pendant des siècles, c’est aujourd’hui une ville en plein développement.

L’histoire du Tibet : un passé mouvementé

Qu’elles soient pacifiques ou conflictuelles, les relations entretenues par le territoire tibétain avec l’Inde et la Chine ont toujours été étroites. Le Tibet commence son calendrier en 127 avant J.-C. : c’est le moment du couronnement du premier roi, d’origine indienne. C’est d’ailleurs sur cette date que le calendrier tibétain est aligné. C’est en l’honneur de ce roi qu’est toujours célébré aujourd’hui le nouvel an tibétain, le « Losar ». Au XIIIe siècle, le pays est occupé par la puissance mongole de Gengis Khan, puis viennent les prises de pouvoir chinoises qui se multiplient jusqu’en 1949. Avec l’arrivée de Mao, le Tibet est envahi. Des années de souffrance, de pillages et de persécutions suivront. Dix ans plus tard, plusieurs centaines de milliers de Tibétains commencent à quitter la région. Le Dalaï-lama lui-même doit partir du Palais de Potala, sa résidence traditionnelle, pour s’exiler en Inde.

Drapeau chinois devant le Potala, Lhassa

Chris Redan

Religion : le bouddhisme et le Dalaï-lama

Avant le bouddhisme, les Tibétains pratiquaient le Bön, religion traditionnelle. Arrivé depuis l’Inde, le bouddhisme tibétain s’est forgé à travers diverses influences. En 1447, le monastère Tashilhumpo est fondé par le premier Dalaï-lama, Gedrun Drub, qui partage le pouvoir avec le Panchen Lama. Ce chef spirituel s’est ensuite réincarné dans la célèbre lignée des Dalaï-lamas, jusqu’à nos jours.

Pélerins au Potala, Lhassa

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La culture du Tibet, l’art traditionnel et la cuisine locale

L’art tibétain est fortement lié au bouddhisme. Ses influences sont hindoues, bön, tantriques, et même helléniques. Sculptures ou thangkas (peintures traditionnelles), l’art tibétain est d’une richesse exceptionnelle. Le Tibet est aussi réputé pour son artisanat (bols de méditations, cymbales, bijoux, tissus…). Savoureuse et équilibrée, la gastronomie tibétaine met en avant différentes épices et accompagnements. On peut y manger entre autres la « Tsampa », faite à base de farine d’orge grillée, les « momos », ravioles traditionnelles, et le « Tsel », ragoût de légumes. On accompagne souvent son repas d’un bon « djia tu », thé salé au beurre de yak, ou de chang, bière à base d’orge.

Moines peignant un mandala, Tibet

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